Suite à la vente de la start up PriceMisnister par PKM nous avons eu le droit à un formidable article dans les Echos.
Savante analyse qui nous démontre qu’à cause de la mondialisation, les start up ou petites entreprises n’ont pas d’autres choix que de se vendent!!!!
Heureusement, il y a des commentaires un plus avisé des lecteurs pour contrebalancer cet article un peu ‘léger’ sur le fond.
En tout cas, intéressant à lire. Au moins, çà le mérite de nous détendre.
Alors pourquoi ? On pourrait rapidement en déduire que cette nouvelle vague d’entrepreneurs n’est pas faite du même bois que ses glorieux aînés, ceux de l’âge classique des bâtisseurs qui a vu des Antoine Riboud, Francis Bouygues, Bernard Arnault ou François Pinault s’atteler à bâtir des empires en partant de modestes PME. On pourrait aussi considérer cet état de fait comme une métaphore de notre époque, celle de l’argent facile, vite gagné grâce à l’omniprésence des marchés, mais désormais rétive à toute action qui s’inscrit dans la durée.
Une autre lecture est de dire que derrière l’apparent phénomène générationnel se cache en réalité un changement radical de système que l’on pourrait résumer en une question : Pierre Kosciusko-Morizet pouvait-il faire autrement que vendre ? Quelle chance avait-il de faire grandir son entreprise alors qu’il est implanté sur un marché de 60 millions de consommateurs, autant dire rien à l’échelle planétaire ? Et quel outil, dans notre système financier actuel, lui aurait-il permis de trouver les moyens financiers de long terme l’autorisant à mener à bien une internationalisation ? Le grand changement est que seuls les entrepreneurs situés dans des bassins de consommation de grande amplitude, comme les Etats-Unis ou la Chine, ont aujourd’hui la chance d’atteindre rapidement la taille critique. C’est l’effet paradoxal de la mondialisation : celui d’enlever quasiment toute chance à l’entrepreneur d’un pays faiblement peuplé… de se mondialiser. »