Quelle forme sociale pour ouvrir un cabinet de dentiste ?

Publié le : 28 juin 20173 mins de lecture

Les dentistes sont des professionnels de la santé diplômés qui exercent dans le cabinet d’un confrère, dans leur propre cabinet, ou bien des hôpitaux ou des cliniques. Dans tous les cas, une formation reconnue d’État est nécessaire.

Une profession strictement réglementée

Pour exercer le métier de dentiste, il est nécessaire de suivre des études en médecine puis de se spécialiser en médecine dentaire. On différencie alors les médecins dentistes des chirurgiens dentistes qui ne sont ne disposent pas exactement des mêmes qualifications, même s’ils sont tous les deux très compétents en soins dentaires. Vous pouvez alors réaliser vos études en France ou dans un autre pays d’Europe. Cette dernière solution est intéressante en raison de la règle du numerus clausus français. Cette dernière vise à réguler le nombre de professionnels de la santé par rapport à la demande au sein de la population. C’est souvent un frein pour les étudiants en médecine recalés sur la base du numerus clausus et non pas en fonction de leurs résultats scolaires. Pour vous renseigner sur le sujet, des organismes comme Europe Santé Formations sont spécialisés dans ce domaine.

La SELARL, ouvrir son cabinet comme une entreprise de capitaux

La SELARL est la jumelle de la SARL, mais dédiée aux professions libérales réglementées comme celle de dentiste. Elle permet de créer un cabinet avec un associé, dont le partage des parts se fait en fonction des apports de chacun. La SELARL est quasiment identique à la SARL dans son fonctionnement et les obligations administratives : tenue d’une AG annuelle, dépôt des comptes sociaux, régimes fiscaux, etc. Cependant, quelques spécificités sont à noter. En effet, contrairement aux SARL de professions réglementées comme celui de boulanger, il faut que les associés disposent tous du diplôme exigé, et qu’ils exercent dans ce même cabinet. En effet, le boulanger peut disposer d’un salarié qui a le diplôme alors qu’il n’est lui-même que gérant de l’entreprise. Cette solution serait simplement illégale pour un dentiste. 

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